> 2015 > octobre > 27 > si la mer m’était comptée…………

si la mer m’était comptée…………

what?

what?

12 jours de périples, 300 kms

 

Si la mer m’était comptée

5 aventuriers embarqués dans une épopée : De chemins de fer en chemins cathares et de chemins de vignes en garrigue, tous partants pour ce bateau à destination de la méditerranée.

Du pays de l’ours qu’ils quitteront, ils emprunteront la voie verte, ancienne voie ferrée puis le pays d’Olmes et de Sault au vert pâturage. Ensuite des paysages calcifiés grâce aux gorges de la Frau, des roches lumineuses grâce aux couleurs automnales, défileront sous leurs yeux éberlués. Progressivement, la végétation s’éclaircira, se durcira, les odeurs de romarin et thym mêlées aux ambiances des cépages les ennivreront.

Les cavaleurs : Les jeunettes, Marie la drôle bienveillante, Marion la douce dévouée ; La soucoupe volante Christian l’homme noir ; Les côtelettes, Marianne la bonne cuisine ; Mademoiselle Annie Anis !!!

Leurs complices ; Chamane entêtée mais en avant toute, Champagne, de temps en temps ça pétille, Kagire, straight away !, Salsa, je m’adapte, Anis, mais où va t’on papa, ? !!!

Montons dans le même bateau et en avant de chemin de fer en chemin cathare pour finir en chemin des vignes, nous terminerons les sabots dans l’eau, l’apothéose des natures extrêmes, la montagne et la mer, l’homme et l’animal………Pour commencer 3 jours de pistes cavalières avec des tunnels tout noir en se baissant la tête, des villes à traverser, des trains à croiser au grand trot pour distraire l’attention des chevaux des gros yeux brillants du train se ruant à toute vitesse vers nous !… Des trots de courses d’endurance et des galops avalant l’ancienne voie ferrée où Annie se révèle centaurette…. Du haut de nos montures, nos regards sont à chaque moment des découvertes, des émotions des satisfactions et même parfois des altercations…….Enfin nous nous organisons quand même pas mal, chacun a trouvé sa place. Marianne s’est mise à la cuisine et nous régale tous les midis avec de délicieuses salades variées, Christian s’occupe de préparer le café du midi, Annie nous arrange ce café avec une potion espagnole fort appétante , Marion et Marie bichonnent nos montures pendant que nous rangeons le camp…. Nous entamons le pays de Foix et ses châteaux vestiges et souvenirs des intolérances religieuses. N’est ce pas la beauté, la force et la puissance de ces lieux qui élèvent l’homme plutôt que ses croyances et appartenances quelconques ! N’est ce pas la force animale qui est en nous, exacerbées par nos montures qui nous rapproche, nous améliore, nous humanise au fil des jours que nous voyageons….. Le chemin de la connaissance n’est’il pas tout simplement au cœur de nous même……. Merci cheval d’être ce vecteur tant bienveillant et patient pour qu’au jour le jour, nos âmes deviennent aussi belles que vos êtres……Silencieux mais tellement juste, votre groupe très vite est organisé et hiérarchisé. Tous le soirs chacun mange sa ration sagement à sa place. Dans l’ordre, je distribue Kagire, Salsa, Anis, Champagne et Chamane ensemble. Et Anéto le mien arrive à manger avec tous sans rejeter ni se faire jeter. Voilà une leçon de vie à réapprendre à nos congénères…..De camping en bungalow, nous quittons notre Michel intendant et continuons à la rencontre des gîtes et de leur esprit. Déjà il faut avant de partir revoir les bagages. Christian le plus novice en la matière se voit inventorier ! Mais que c’est lourd, montre moi ? Ta trousse de toilette est trop grosse. Tant pis il laisse tomber son rasage pour quelques jours….Michel est le premier qui nous accueille, voilà un personnage digne des planches théâtrales, chaleureux, drôle avec son accent corse et ses histoires franc-maçonniques. Puis nous poursuivons avec une maison dans un village perdu en montagne où nous assisterons à une projection sur la chauve souris le grand rinolophe. Nous irons dormir bercé par leur chant pour une fois accessible à nos oreilles. Nous repartirons le lendemain où nous rejoindrons Benjamin, dans sa maison vieille école mais l’accueil fut sympathique, le repas délicieux et le dessert à tomber par terre.Tout au long des chemins, tour à tour Marion descend pour ouvrir une porte, Marie pour ramasser un objet perdu par Isa, des fois Annie aussi a envie de descendre mais on lui déconseille ! Vue comme c’est compliqué de remonter avec l’accord d’Anis ! La végétation change, le chaud et le vent commence et nous arrivons au bouchard où là, nous attend une tablée de 25 personnes, d’autres cavaliers des chasseurs de sangliers et nous même. Bien belle soirée et des discutions qui se mélangent, se croisent. Cela change de nos conversations petit nègre franc anglaises avec Christian notre allemand avec qui aucune de nous arrive à tenir une conversation élaborée, le pauvre ! Du coup il se laisse bercer par nos conversations incessantes comme si c’était une chanson…… Enfin notre intendant préféré Bruno débarque à Cucugnan avec bagages et moult bonnes choses, soupe de cèpe, paella maison et pèche melba……Le lendemain, le vent nous malmène, le camion aussi, bilan une porte arrachée, et merde. Malgré la beauté des lieux, nous arrivons harassé de ventitude. Par contre les chevaux prennent leur parti et avancent courageusement et calmement, encore merci. Bien belle soirée dans une maison plein de charme, qui sera bercée au rythme de l’armagnac amené par Marianne. Encore du vent, Christian nous propose une crème hydratante pour les lèvres, les chevaux continuent à faire leur effet……….Ca y est la mer est en vue, hum que c’est bon ! Dédale dans la garrigue parfumée de thym et de rosemarie (dixit christian à la place de romarin !) puis nous descendons et cheminons près des éoliennes, les chevaux sont interloqués mais bon. Ensuite nous traversons l’autoroute et cheminons entre les rangs des vignes. Et bé toujours pas de Franquie, nous tombons chez un fabricant d’huile qui nous indique la direction.Ca y est nous y sommes, l’aventure est presque finie……Hébergement dans un centre de vacances des plus vétustes, un repas plus que moyen mais accueil sympa donc on s’accommode.

Et le lendemain, nous enfourchons nos chevaux pour la der et galopons dans le sable, dans les étangs mais pas moyen de rentrer dans la mer, trop de vent et trop d’inquiétude.

Nous sommes quand même béat de bien être.

Merci encore cheval,

Tu améliores vraiment notre intérieur………….Tu es surement le chemin de tous les quêtes …………………………………à condition de devenir humble………………………………..

 

plus vite, ya hoo

plus vite, ya hou

Laisser un commentaire

Vous devez être identifié pour poster un commentaire.