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Rando lune espagnole, le récit et la vidéo

Voici un récit d’un voyage extraordinaire réalisé du 23 au 30 octobre en haute Montagne ariègeoise, aranaise et luchonaise à 2000m

et ensuite la mise en image par bruno wagner…….

bon voyage

PYRENEES LUNE ESPAGNOLE  23 au 30 octobre 2011

Rencontre du Grand Comminges et de ses voisines montagnoles….

Départ de l’écrin de Chein, 2 jours en Ariège, 4 jours en Espagne et 2 jours dans le Luchonnais.

8 compères avec leurs irréductibles chevaux, 1 pour tous tous pour un surtout les chevaux.

Après moult préparatifs, nous voici sur le départ. Il est 11h !!!

Ascension de la Croix de Gueret, 1292 m, frontière du Comminges et du Couseran. Il est 1h, tout le monde a faim et serre le ventre. On mangera arrivé en haut. Mais le Grand Stéphane ne l’entend pas de ce sabot et voilà qu’il dérape du haut vers le bas. Veut-il expérimenter l’estomac dans les talons……Toujours est-il dessalage en 4 secondes, Steph par terre et tout est cassé. Bon … arrêt pique nique pour le coup et on recoud. Jeff nous révèle ses talents de couturier.

En route pour le passage  du col de la Houst, descente sur Balagué et nous voilà à Alas pour l’apéro.

Douce nuit au son de la rivière qui caresse cette maison  banale mais néanmoins ventrale et chaleureuse.

Lundi départ dans la bonne humeur, nous traversons une forêt de hêtres, sentiment de paix intérieure, le silence impose l’écoute. Pique nique au col de l’Arrech à l’abri du vent, balcon des Pyrénées Ariègeoises, Maubermé, Mail de Bulard et Valier. Charlotte élucide le mystère du col d’Araing introuvable sur l’itinéraire puisque c’est le col d’Arrèch. Studieuse à l’image de sa profession, elle connaît toutes les montagnes et les vallées traversées !

Chevauchée autour du Bouirex, Passage au col de la Core, arrivée chez Francis, Mathias et Adeline. Hors du temps, ici personne ne donne de leçons mais chacun vit ce qu’il a choisi et l’inscrit dans le temps.

Bon repas, bonne soirée mais réveil en fanfare, le coq a parlé et tout le monde a grincé des dents. Il est des fois plus difficile de dormir ensemble que de vivre ensemble, se reposer en faisant abstraction de tout, de tous et même du coq !!!

Mardi départ vers le Val d’Aran, nous faisons plusieurs demi tours sur des chemins au pont incertain, et ensuite sur des chemins carrément effondrés. Après une remontée de vallée sur 12 km de trot soutenu… Cette allure n’est plus un secret pour personne !!!

Pause pipi soulageante pour tous avant la montée au port d’Aula, 2200 m.

Pause au col  du même nom  autour de la saucisse de cerf de Cécile. L’improbable nourrit nos âmes et nos estomacs.

Décor haut de gamme, mélange de gris minéral, de roux et jaune végétal,  de noir résineux et de bleu céleste, nous sommes en pleine aurore Aranaise. Réparation chaussure cheval et c’est reparti.

Lac de montagne, Port d’Aula, 2mn d’arrêt et habla espagnol, on dirait une chevauchée japonaise !!! dixit les pas pressés.

Magnifique descente aux abords des cynorhodons tout rouges, aux odeurs du serpolet, ensuite une piste interminable et arrivée à la nuit. Viva la Cerveza !!! Un repas gargantuesque pour les humains, mais pour les chevaux,vache maigre, elles se sont régalées avant notre arrivée. On libère nos vaillantes montures pour qu’elles broutent les quelques brins d’herbes sèches afin d’ atténuer nos sentiments de culpabilité.

Ca y est, on s’est organisé pour s’entendre même la nuit, les ronfleurs d’un côté, les autres de l’autre. Même sans porte tout le monde dort bien.

Mercredi départ Salardu, passage Pla Beret, nous voici dans la lande écossaise avec son gispète roussissant en contraste avec les canons à neige du roi d’Espagne, s’efforçant de cracher la neige pour blanchir cet automne estival. Bientôt les dollars européens dévaleront ces versants blancs d’artifice sans jamais s’imaginer la beauté des lieux dans leur simplicité. Pique nique  au dessus de Salardu, on se dirige vers la vallée du Liat en cheminant le long de la rivière orangée. Plus haut à 2000,  autrefois des mines de blende exploitées par les hommes,   signalent la présence importante de fer dans le massif.

On redescend vers chez la mama espagnole, on arrive presqu’à la nuit, quand on aime, on ne compte plus !!!!!! Trafic de cavaliers Steph et Cécile nous quittent et Babeth nous rejoint.

Jeudi départ vers le col de Varrados à 2000 m, encore des regards sur le haut Minéral balayé de vent, et de chevaux épars puis redescente vers la forêt rougeoyante de l’automne qui avance.

Un bon pique nique à côté de la cascade del sault del pitsh, plutôt rapide car le temps change. Et une  longue descente vers Arros, passage de la nationale et galop pour rejoindre la vallée d’Artiga de lin où là, la pluie nous rince pendant 2h. Vive l’arrivée de l’intendance Silke et Elisa pour allumer un feu bienvenu. La nuit s’installe en bas car beaucoup de fumée à l’étage, nuit moyenne, tout le monde est content de partir le lendemain. Frède réunissant tous ses amours, homme, cheval, nature est aux anges malgré un torticolis tenace depuis 10 jours. Cependant, après la nuit au refuge, elle déclare forfait et rentre avec Charlotte.

Vendredi ascension du port de la Montjoie à 2000m pour repasser en France sur le plateau du Campsaur dans le Luchonnais. Journée plutôt mystique entre nuage et brouillard, devenant carrément humide au moment du pique nique, réfugiés dans une cabane. Le mauvais temps ne coupe ni l’appétit ni le moral des cavaliers. Descente à Saint Mamet, pour arriver à Juzet de Luchon, accueil très sympathique des gérants. Soirée gîte, où Silke nous dévoile ses talents culinaires avec sa salade aux agrumes, enfin Jeff peut se lâcher à ronfloter pendant que l’on joue au scrabble et que Marianne nous révèle son talent au jeu des mots.

Samedi matin, joli lumière du réveil, arrivée de Marlène qui prend la place de Frède.

Chevauchée sur les contreforts du Burat, chemin vertigineux au milieu des estives, des fougères et des forêts.

Lentement nous redescendons vers la plaine accompagnés des révisions d’Elisa pour ses partiels. Le névrosé c’est celui qui trouve tout bizarre et le  psychotique, tiquetique c’est celui qui trouve le bizarre tout normal…Eh bien voilà de quoi alimenter notre imagination cavalante….

Arrivée à Cierp, déshabillage et installation, bon repas et fiesta pour les plus en forme, Rock and roll, quelques swings,  la soirée devient galopante avant de se dire bonne nuit.

Et dimanche départ pour le retour, chevauchée sur les contreforts du Burat, versant méditerranéen par moments puis de grandes hêtraies par d’autres, pause au col du Ho, nous repartons au son des chants de Silke.

Et bientôt Bruno l’indien de l’expédition, l’homme sage comme une image nous racontera notre voyage  à sa manière……..

Et voici la vidéo http://www.youtube.com/user/binet313?blend=3&ob=5

En décembre : le week end du 3 et 4 décembre : balade le samedi et randonnée à la journée le dimanche

le week end du 10 et 11 décembre : balade le samedi et randonnée le dimanche.

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